L'interview de Louise Tremblay d'Essiambre, par les Lectrices Charleston

806453-louise-tremblay-dessiambre-celebrera-30Il y a maintenant quelques semaines, nos Lectrices Charleston refermaient avec émotion le troisième et dernier tome des Années du silence, Entre les bourrasques. Elles le refermaient également la tête pleine de questions pour son auteur. Nous leur avons permis de les poser à Louise Tremblay d’Essiambre qui s’est prêtée avec plaisir au jeu de l’interview. Voici ces réponses.

Qu’avez-vous ressenti en « quittant » les personnages que vous avez créés pour cette saga et quand avez-vous senti qu’il était temps de laisser vos personnages ?

En quittant les personnages de cette série, Cécile en particulier, j’entretenais l’espoir de la rencontrer un jour, tellement elle m’avait été proche tout au long de l’écriture. Il m’est toujours difficile de quitter mes personnages, surtout ceux qui sont aussi attachants que Cécile peut l’être. Par contre, ici comme dans tout autre chose, il faut savoir se retirer au bon moment. Trop vouloir en dire n’est guère mieux que ne pas en dire assez ! C’est un peu comme lorsque nos enfants, devenus grands, sont prêts à quitter la maison. L’idée de les retenir ne nous viendrait pas à l’esprit, n’est-ce pas ? Il en va de même avec nos personnages.

Vous arrive-t-il de pleurer pour vos personnages ?

Durant l’écriture, il est très rare que je pleure. Le travail occupe toute la place. Par contre, lorsque je relis mes livres, parfois quelques années plus tard, là, oui, il m’arrive de verser des larmes. Ce qu’ils vivent n’est pas toujours très facile, et comme je les aime, les larmes sont faciles à verser ?

La fin est assez abrupte, après trois tomes sur la vie de Cécile… pourquoi ce choix ?

Parce que la vie l’a voulu ainsi … Pour un moment ! Car voyez-vous, Cécile est réapparue dans ma vie quelques années plus tard. Si jamais un jour, il vous arrive de lire Les mémoires d’un quartier, vous allez y retrouver Cécile comme personnage secondaire. Vous traverserez alors avec elle les années 50 et 60 !

Qu’auriez-vous envie de dire à Cécile si vous aviez l’opportunité de la rencontrer ?

Ce que je voudrais dire à Cécile ? C’est très simple… Merci, très chère amie, d’avoir traversé ma vie…


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