5 questions à Louise Tremblay d'Essiambre
Si vous avez aimé Dans la tourmente, vous pourrez découvrir dans moins d’une semaine le deuxième tome de la saga : Les Chemins de la destinée. Dans le deuxième tome de la saga Les Années du silence, Louise Tremblay d’Essiambre nous raconte les retrouvailles de Jérôme et Cécile, après 40 ans de séparation. A l’occasion de la sortie de ce nouveau livre, les Lectrices Charleston ont pu poser quelques questions à l’auteur. Voici ses réponses :
Lorsque vous avez commencé l’écriture du premier tome des Années du silence, pensiez-vous écrire une véritable fresque de plusieurs tomes, ou cela est-il venu naturellement ?
En fait, les 2 premiers tomes des Années du silence n’étaient à l’origine qu’un seul et même livre. C’est mon éditeur qui a eu l’idée de scinder ce travail en 2 et c’est l’idée d’une lectrice de poursuivre la série. Elle voulait que j’écrive la suite de l’histoire de Cécile avant que celle-ci ne meure !!
Dans ce second tome, l’accent est mis sur François, adolescent en quête de son identité puis homme apaisé qui a trouvé sa voix. Comment vous est venu l’idée de ce personnage ?
À côtoyer des tas d’adolescents, je crois bien, a permis de créer et d’étoffer le personnage de François. C’est une période de la vie dense en émotions de toutes sortes, je trouvais important d’en parler.
Beaucoup de thèmes graves sont abordés : la drogue, la délinquance, le viol… N’était-il pas trop difficile de plonger vos personnages dans de telles tourmentes ?
Il n’est jamais agréable de voir ceux qu’on aime plonger dans les tourments de la vie. Comme j’aime mes personnages, il est facile d’imaginer le souci que je me fais pour eux quand ils sont malheureux ou en danger.
Est-ce votre histoire qui vous a amené à parler du Refuge (une association venant en aide aux jeunes gens vivant dans la rue) ou est-ce l’idée du Refuge qui vous a amené à construire votre histoire autour ?
C’est l’histoire du roman qui m’a amenée à parler du Refuge. C’est toujours l’histoire et les personnages qui me guident ou parfois m’obligent à aborder un sujet ou un autre. Après tout, c’est leur vie que je raconte et non la mienne.
Croyez-vous vraiment que l’amour peut résister au temps, aux silences ?
L’amour peut résister au temps, j’en suis persuadée. Cependant, nul amour ne peut résister au silence ou aux silences !
Merci aux Lectrices Charleston pour leurs questions et à Louise Tremblay d’Essiambre pour ses réponses ! Retrouvez plus d’informations sur Les Chemins de la destinée.
