Le plaisir de courir, par Sandrine
Sandrine, notre Lectrice Charleston à l’honneur ce mois-ci, est une passionnée de lecture, mais elle a également d’autres centres d’intérêts. Dans cet article, elle a décidé d’évoquer un autre de ses plaisirs : le running !
Au risque de vous décevoir, il n’y a pas que les livres dans ma vie ! Eh non. J’ai bien d’autres loisirs. J’avais justement envie de vous parler de l’un de ces loisirs aujourd’hui. Parce qu’il prend de plus en plus de place dans ma vie, parce qu’il offre des sensations uniques, parce qu’il me fait me sentir bien et qu’il m’oblige à me dépasser et à atteindre des objectifs inespérés ! Je veux bien évidemment vous parler du … RUNNING !
Moi, sportive ? Moi, faire de la course à pied ? Mes profs de sport de collège/lycée rigoleraient bien s’ils savaient ça. Parce qu’entre nous, je savais user de toutes les excuses possibles et imaginables pour être dispensée de sport une semaine sur deux ! Pourtant, en 2009, tout a changé. Une de mes collègues, participant à La Parisienne, essaye de me convaincre de courir avec elle. Mais loin de moi l’idée de prendre du plaisir à courir, je refuse. En 2010, elle revient à la charge sans me laisser grand choix. En fait, plus que de me proposer, elle me lance la pari de venir à bout des 6 kilomètres. La Parisienne étant une course qui permet d’allier sport et solidarité / bonne cause / soutien, puisqu’elle est courue dans le cadre de la lutte contre le cancer du sein, je ne me voyais pas refuser. Et puis, je n’aime pas perdre. Alors, le pari est lancé. Je m’inscris.
Septembre 2010, réalisant l’exploit de terminer les 6 kilomètres sans marcher, je découvre la sensation d’accrocher un dossard sur mon tee-shirt, le plaisir de partager une course, je découvre la ferveur du public, je suis fière lorsque je porte cette médaille autour de mon cou et même si j’ai du mal à l’avouer : j’ai pris du plaisir à courir.
Les quelques mois qui suivent, j’oublie un peu. De temps en temps l’envie d’aller courir me prend, mais je me consacre à d’autres loisirs. En 2012/2013, je choisis de m’y remettre. Au début je tiens 5 min. Puis 1 km. Puis 10 min. J’atteins les 2 km. Petit à petit, j’augmente. Chaque sortie est une petite victoire qui fait beaucoup de bien au moral. Et tout doucement, j’y prends goût. Les sorties me font du bien, je me défoule, je laisse les soucis sous mes foulées, et je tiens la cadence. De temps en temps, j’accroche un nouveau dossard : 6 km pour la Course des Héros à Paris en 2013, 5 km pour le Challenge du Ruban Rose en 2014. Des petites courses avec toujours cette idée de solidarité et de partage.
En 2015 pourtant, tout a changé. Un marathon est organisé à Bordeaux. 4 formats de courses sont disponibles. Et après avoir essayé de motiver des personnes de mon entourage pour réaliser le marathon relai (à 4), je m’inscris … au semi-marathon ! 21,1 km à venir. Pour moi, la petite sportive, c’est loin d’être gagné. Alors je m’accroche. Je m’entraîne. J’enchaîne les sorties. Je progresse. Je vais plus vite. Plus loin. Je ressens le manque après 3 jours sans courir. Je ressens l’adrénaline et le bien-être après les sorties. Je vais au bout de mes objectifs, je me dépasse, je développe une confiance en moi nouvelle. Bref : JE KIFFE. Le 18 avril 2015, j’ai donc pris le départ de mon premier semi-marathon. Un moment rempli d’émotions, de partage, de sensations et de joie. Ma médaille de Finisher autour du cou et des courbatures dans tout le corps, je n’ai qu’une envie : recommencer !
En 2015, j’accroche 2 nouveaux dossards : le Challenge du Ruban Rose et les 10 km des Quais de Bordeaux.Le running commence à se faire une petite place de choix dans ma vie et contribue à mon bien-être au quotidien.
Samedi dernier, le 9 avril, j’ai de nouveau rejoint la ligne de départ du Semi Marathon de Bordeaux. Un second semi que je termine avec encore plus de plaisir que l’an dernier, avec encore plus d’émotions … et avec l’envie d’aller encore plus loin.
Si le marathon n’est pas pour demain, la course à pied est un sport dans lequel j’aime évoluer. C’est un sport solitaire, mais il peut aussi se réaliser à plusieurs. J’ai d’ailleurs découvert une communauté Running aussi importante que la communauté Lecture sur les réseaux sociaux. Je vais de découverte en découverte, je prends du plaisir, je me sens bien, je me sens mieux, j’atteins des petits objectifs, je dépasse mes limites … et ça marche !
Vive le running 😀
Un grand merci à Sandrine pour ce nouvel article. On vous invite à la retrouver sur son blog Vudemeslunettes !