L'interview de Sara Shepard

Sara Shepard, l’auteure de Pretty Little Liars, a répondu aux question des Lectrices Charleston au sujet de son nouveau roman Elizas. Découvrez ses réponses !

Comment vous est venue l’idée de ce roman ?

L’histoire a commencé avec une écrivaine instable qui pense qu’on a essayé de la tuer. Une de mes premières lignes, était celle sur la façon dont le détective dit qu’Eliza a l’air d’être une bonne personne, et elle réfléchit sur le fait qu’elle n’est pas réellement gentille – pas pour tout le monde, et qu’elle a l’impression d’avoir fait quelque chose d’horrible mais dont elle ne se souvient. J’avais besoin de comprendre ce que « ce quelque chose » était … et pourquoi Eliza ne s’en souvenait pas … et pour quelle bonne raison elle a dû faire quelque chose d’horrible en premier lieu. J’ai toujours été intéressé par « le syndrome de Münchhausen par procuration », et j’ai beaucoup lu sur la façon dont un aide-soignant pouvait faire ça à un enfant, alors je l’ai intégré dans la trame. Et puis beaucoup de détails – l’étrangeté de Los Angeles, les gens inhabituels – viennent juste d’endroits où j’ai voyagé et des gens que je connais !

Comment réagiriez-vous si votre vie fictive, comme Eliza, était mélangée avec votre vie réelle ?

Souvent, ce que j’écris concerne le harcèlement criminel, le meurtre, le mensonge et le manque de fiabilité. Je ne pense pas que j’apprécierais que mes mondes fictifs deviennent réels. Surtout le monde de Pretty Little Liars – A fait des choses terribles à ces filles. D’un autre côté, une partie de ma vie fictive est ma vraie vie – en très, très exagérée. La plupart des écrivains que je connais écrivent ce qu’ils connaissent dans une certaine mesure, donc je suppose que nous sommes tous impliqués dans nos vies fictives, juste un peu ?

Pourquoi avoir laissé le lecteur dans le doute à la fin ? Etait-il important qu’il fasse lui-même ses propres déductions ?

Une première version du roman laissait les choses encore plus ambiguës avec le personnage d’Eliza dans la salle de bain, n’expliquant rien ou presque. J’ai pensé qu’il serait intéressant pour les lecteurs de faire leurs propres choix à propos de qui Eliza rencontrait – et ce qu’elle va faire de cela. Dans les scènes suivantes elle pourrait poursuivre la femme et essayer de savoir qui elle est. Ou bien elle pourrait laisser cela de côté et »passer à autre chose » du mieux qu’elle peut. Le fait qu’on ne sache pas ce qu’elle a fait nous laisse un souvenir plus vibrant d’Eliza. (Soit dit en passant, je suis contente d’avoir laissé une fin ouverte car le livre va peut-être être adapté à la TV et ce qu’Eliza décide de faire peut être un bon développement pour les saisons d’après).

Un grand merci à Sara Shepard pour ses réponses !


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