L'interview de Valérie Chevalier, par les Lectrices Charleston
Récemment, les Lectrices Charleston ont pu découvrir en poche le roman Tu peux toujours courir de Valérie Chevalier. Suite à leur lecture, elles ont pu poser quelques questions à l’auteur. Voici ses réponses !
La musique et le sport sont deux éléments ayant chacun une grande importance dans la vie de vos héroïnes, et chez vous ?
Ils ont une grande importance dans ma vie aussi. J’ai moi-même été instructrice dans une salle de gym, je connaissais donc bien ce milieu et me suis inspirée des différents centres où j’ai travaillé pour créer la vie professionnelle de Maud. Je suis aussi une adepte de la course à pied. Cela dit, si j’adore la musique, je n’ai absolument aucun talent musical ! Alice a donc été créée de toutes pièces. (Je vis mon fantasme de chanteuse émérite à travers elle !)
Au niveau du caractère, êtes-vous plus comme Maud ou comme Alice ?
Un heureux mélange des deux ! Je crois qu’on a toutes un petit côté Alice et un petit côté Maud. Mais si je devais trancher, je dirais Maud.
Dans le roman, les deux amies testent un certain nombre de bar, resto. Avez-vous aussi essayé ce fameux restaurant où elles mangent dans le noir le plus complet ?
Oui ! C’est d’ailleurs là que m’est venue l’inspiration de cette scène. Je suis une foodie assumée et j’adore découvrir de nouveaux restaurants. Ça me plaisait de mettre en scène les personnages dans de véritables lieux, qui nous permettent de découvrir un peu plus à chaque page la ville de Montréal que j’aime tant. Tant mieux si ça donne envie aux lecteurs de la visiter !
Le banc où Alice a gravé son cœur pendant son enfance existe-il ? Et est-il un clin d’œil à une amie ?
Ce banc n’existe pas, l’histoire du grand-père et de sa jolie maison n’est pas campée dans des lieux réels non plus. Mais j’aimais cette idée du souvenir qui traversait le temps, malgré les saisons et les années qui passent. Un peu comme l’amour !
Merci à Valérie Chevalier et aux Lectrices Charleston pour cette interview !