Interview de Debbie Macomber, par les Lectrices Charleston (La Maison d'hôtes)

Debbie Macomber

Nous ne vous présentons plus Debbie Macomber, véritable star américaine ! Nos lectrices Charleston lui ont posé de nombreuses questions sur son roman La Maison d’hôtes, le premier tome de la série Cedar Cove. Elle y répond avec l’humour et la passion qui la caractérisent. N’attendez plus… Entrez dans les coulisses de La Maison d’hôtes !

Une maison d’hôtes… Comment avez-vous eu cette idée ? Avez-vous toujours rêvé d’ouvrir une maison d’hôtes, vous-même ?

Au cours de ma carrière d’écrivain, j’ai écrit un certain nombre de livres qui faisaient partie de séries. Ce qui est difficile pour moi, en tant qu’auteur, car il faut se souvenir des noms et des relations entre les personnages principaux. J’ai donc décidé de me simplifier la vie en créant une maison d’hôtes. De cette façon, les personnages viennent y faire un court séjour puis repartent chez eux.

L’idée de posséder et de tenir une maison d’hôtes m’attire en effet beaucoup. J’aime recevoir et cuisiner (et manger, bien sûr !), mais malheureusement ce ne serait pas pratique pour moi de gérer un établissement de ce type. En créant la série de la Villa Rose, j’ai en fait tous les avantages d’une maison d’hôtes, sans aucun inconvénient. Je peux inviter les lecteurs à venir me rendre visite, et parler de tous les bons petits plats que je cuisinerais, leur présenter les autres invités… Le tout, sans avoir de draps à changer ou de vaisselle à faire ! Tout le monde peut s’amuser et repartir satisfait, après s’être fait de nouveaux amis.

L’histoire se déroule dans une ville que vos fans connaissent très bien. Pourquoi avez-vous décidé de revenir à Cedar Cove, après plusieurs livres sur cette petite ville et ses habitants ?

Tout le monde apprécie la familiarité, se sentir bien quelque part. C’est ce qu’ont ressenti mes lecteurs pour la série Cedar Cove. La maison d’hôtes devait bien se situer quelque part, alors je me suis dit : pourquoi pas à Cedar Cove ? L’objectif était double. Je pouvais faire intervenir des personnages que les lecteurs connaissaient déjà, ou du moins qu’ils avaient déjà rencontrés, et leur donner des nouvelles de ce qui s’était passé en ville. Si un nouveau lecteur ne connaît pas les personnages, cela ne changera rien, et pour ceux qui connaissent déjà les habitants de Cedar Cove, c’est un petit plus.

On ressent vraiment l’ambiance de la maison, on l’imagine, on la visualise même facilement… Existe-t-elle vraiment ou l’avez-vous complètement inventée ?

En fait, la Villa Rose est basée sur une maison d’hôtes de ma ville, Port Orchard, dans l’État de Washington… même si j’ai un peu modifié la place des chambres dans la maison et d’autres petits détails !

Croyez-vous en la force d’un lieu, le fait qu’une maison puisse être une source de réconfort ?

Je crois, oui, qu’il existe des endroits où l’on peut se reconstruire. Je me souviens de vacances au bord de l’océan, au cours d’une période très stressante de ma vie. Pendant les mois qui précédaient, j’avais beaucoup de mal à dormir, mais pendant mon séjour au bord de la mer, j’ai dormi toutes les nuits comme un bébé… Il y avait quelque chose dans le bruit des vagues, du vent et de l’eau qui me faisait beaucoup de bien.

Le deuil est l’un des thèmes principaux du roman, qu’il soit récent ou non. Quel est le message que vous souhaitiez transmettre sur le deuil ? Pensez-vous que les gens que nous avons perdus nous guident ?

Personne n’échappe à la souffrance ; la vie est souvent pleine de douleur et de perte. C’est en général un sujet que l’on préfère éviter, un voyage que personne ne veut faire. Et pourtant, c’est dans ces moments que l’on apprend beaucoup des leçons les plus importantes sur la vie.

Quant au fait d’être guidé par les gens que l’on a perdu, je ne sais pas… J’aime à penser qu’ils veillent sur nous et qu’ils nous envoient leur amour, mais au-delà de cela, je ne sais pas…

Le pardon est également un autre thème important du roman. Pensez-vous que l’on peut tout pardonner ?

Je pense que nous sommes tous capables de pardonner, mais nous avons besoin de l’aide de Dieu.

Tous vos romans sont des best-sellers. D’où vous viennent votre inspiration et votre désir d’écrire ?

Enfant, je rêvais déjà d’écrire des romans, de raconter des histoires. Le soir, quand je m’endormais, mon esprit était empli de personnages et d’histoires. À chaque fois que je pensais à écrire des livres, une sensation de bonheur m’envahissait. Ce même sentiment, cette même joie, m’habite toujours chaque matin quand je m’assois à mon ordinateur pour écrire. J’ai une chance incroyable de pouvoir faire ce que j’aime.

Vous sentez-vous proche de certains de vos personnages ? Vous inspirez-vous de votre propre personnalité, ou de vos proches ?

Je ne base généralement pas mes personnages sur des personnes réelles ; cela m’est arrivé parfois, mais c’est rare. Ma mère est devenu un personnage dans la série Cedar Cove, mais je l’ai mêlée à une tricoteuse célèbre de notre ville. J’ai tendance à trouver d’abord le point de départ de l’intrigue, et je crée ensuite les personnages pour aller avec.

La Maison d’hôtes est la première partie de votre saga Cedar Cove. Retrouverons-nous les mêmes personnages plus tard, dans les autres tomes ? Découvrirons-nous les autres habitants de Cedar Cove dans les romans suivants ?

Oui et oui… Et attendez-vous à quelques surprises en cours de route !

Pour finir, y a-t-il quoi que ce soit que vous aimeriez dire à vos (nombreux !) fans français ? Avez-vous prévu de venir leur rendre visite bientôt ?

J’aimerais lever un bon verre de Côtes du Rhône à la santé de mes lecteurs français, et les remercier de leur soutien. Et oui, absolument, j’ai hâte d’avoir l’occasion de venir leur rendre visite. Du vin et du fromage ? Je dis oui !


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