| Ẹniọlá, 16 ans, ressemble déjà à un homme. Depuis que son père a perdu son emploi, il tente de subvenir aux besoins de sa famille et passe ses journées à faire des courses pour l’atelier de couture local, à collectionner les journaux, à mendier quand il le faut, tout en rêvant d’un avenir meilleur. Fille d’une riche famille, Wúràọlá évolue quant à elle dans une sphère privilégiée. À 28 ans, cette jeune médecin espère enfin contenter ses parents en épousant le fils d’un politicien en pleine ascension. En apparence, les vies d’Ẹniọlá et Wúràọlá sont diamétralement opposées, mais un jour, alors que des violences éclatent à travers le pays, leurs trajectoires vont entrer en collision. Un puissant conte nigérian moderne dans lequel Ayọ̀bámi Adébáyọ̀ met en lumière le fossé entre les pauvres et les nantis… et la force de notre humanité commune. « UNE HISTOIRE ÉBLOUISSANTE DU NIGÉRIA D’AUJOURD’HUI DANS LA LIGNÉE DES GRANDES OEUVRES DE CHINUA ACHEBE ET CHIMAMANDA NGOZI ADICHIE. » The New York Times |
Après des débuts difficiles (beaucoup de longueurs à mon goût et de nombreux personnages compliqués à identifier), j'ai fini par me laisser envoûter par cette histoire dure et émouvante.
Certains passages sont marquants par leur brutalité et l'injustice qu'ils mettent en avant dans un pays marqué par les inégalités.
Un roman et des personnages où chacun tente de survivre dans un monde qui évolue et au coeur d'une société qui impose bien des préjugés...
Cette histoire me marquera pendant un long moment avec une fin qui ne laissera personne indifférent...
de @lalectricegourmande
Dans un Nigéria étouffé par les privilèges de classe, la pauvreté, la corruption, Ayọ̀bámi Adébáyọ̀ nous conte l’histoire de deux familles situées à l’opposé de l’échelle sociale. J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans le roman, la première partie est confuse, tant par le nombre de personnages mis en scène que par le manque de repères. On se perd facilement dans les nombreux détails et le récit met beaucoup de temps à démarrer malgré l'écriture intelligente et agréable de l’autrice.
Passée la première moitié du roman, on se laisse enfin emporter par ce drame qui aborde de nombreux thèmes, comme la politique, les luttes socio-économiques du pays. Malheureusement, j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages principaux et secondaires. Je m’attendais à ce que les interactions entre Wuraola et Eniola arrivent beaucoup plus tôt dans le roman et que le fil de leurs vies s’entremêlent plus.
En lisant le résumé, je m’attendais à être beaucoup plus enthousiaste, mais Au temps des damnés et des bénis reste néanmoins une belle découverte pour son autrice, qui a su transmettre une vision engagée de son pays natal.
de @aufil.despages
Une belle découverte ! Je me suis retrouvée projetée en Afrique, dans la poussière, la chaleur et le bruit de Lagos. J'ai été touchée par la violence, la brutalité du quotidien de nos deux jeunes personnages, de leur famille. Ce livre était très intéressant par la réalité qu'il nous montre, bien loin de notre quotidien. On comprend combien la pauvreté peut amener à prendre des décisions qu'on regrette, quand le désespoir, la faim, l'injustice nous fait perdre la raison. Ce livre m'a fait pensé aux histoires de Minh Jin Lee. On découvre l'Afrique sans filtre, pleine de vie et d'une brutalité féroce. Un récit de vies et de survie avant tout.
J'ai malheureusement trouvé quelques longueurs dans le texte, qui fait quelque fois perdre le fil de l'histoire. Je trouvais qu'il manquait aussi de notes de bas de pages, notamment pour les expressions utilisées tout au long du livre - sans doute prévues dans la version finale du livre.
de @lilysreadings
Née à Lagos, Ayobami Adebayo a étudié l’écriture aux côtés de Chimamanda Ngozi Adichie et Margaret Atwood.
À tout juste 29 ans, elle est l’auteure d’une œuvre saluée par de nombreux prix littéraire et reconnue comme une écrivaine d’exception. Reste avec moi, son premier roman, a été traduit dans 18 pays.
Avec une grâce extraordinaire et une grande sagesse, elle écrit sur l’amour, la perte et la rédemption.
Traduit de l'anglais.