Nos Lectrices Charleston évoquent l'héritage familial

La Femme des dunes Dans La Femme des dunes, nous découvrons le génocide arménien en même temps que l’une des héroïnes, Laura. Lors d’une exposition, une de ses amies pense reconnaître la grand-mère de Laura sur une photographie. C’est le début de recherches intenses sur l’histoire de sa famille. Nos Lectrices Charleston se sont mises à la place de Laura : ont-elles déjà eu envie d’en apprendre plus sur un pays ou une région en raison de leur histoire familiale ?

« Oui, le fait que ma famille soit originaire d’une région du nord au lourd passé historique (et non ce n’est pas la Lorraine!) a pas mal attisé ma curiosité. J’aimerais un jour en maîtriser la langue. En attendant, je prends plaisir à apprendre les petites anecdotes de ce coin ! Petit bonus : gastronomiquement, ils sont très loin d’être les derniers! Miam ! » Gabi

« Je crois que je fais partie d’une génération dont les grands parents ont vécu la guerre (…). Un de mes grands pères a quitté la Pologne à l’âge de 10 ans et il est parti trop tôt pour que je puisse encore lui poser les bonnes questions. Aujourd’hui je fais des recherches pour savoir d’où il venait exactement, j’ai le projet d’aller visiter son village natal, la machine est lancée. Il faut que nous puissions transmettre aux suivants, avoir ce besoin de savoir qui l’on est » Hélène

« Oui et non, je connais un peu l’histoire des pays qui abritent mes racines, mais je n’ai jamais eu envie de rentrer dans le détail car je crains que ce soit un peu lourd… » Chani

« J’ai une histoire familiale très chargée, qui m’a fascinée depuis mon plus jeune âge. Des grand-parents nés en Tunisie, émigrés en Italie puis en France. De la famille dispersée un peu partout sur le globe, cela fait de belles histoires à se raconter le soir. J’ai également un oncle arménien avec qui j’ai déjà beaucoup parlé du génocide. Je ne manquerai pas de lui conseiller ce livre d’ailleurs ! » Marine

« Je me suis intéressée très jeune à l’histoire de ma famille. Mes grands-parents ont connu la guerre et j’ai toujours aimé écouter leurs histoires. Mon arrière-grand-père était orphelin, il y a donc toute une branche de ma famille dont j’ignore absolument tout, ce que je regrette réellement » Cyrielle

« Oui, mes grands-parents et arrières grands-parents ont connus la guerre, ils en parlent que très peu, quelques anecdotes mais pas grand chose.Du côté de ma grand-mère maternelle j’ai des racines espagnoles et française, je ne connais presque rien de ces racines ou le côté de la famille française, je sais que ma grand-mère a des cousins encore vivants mais je ne les ai jamais rencontrés » Stéphanie

« Si je remonte mon arbre généalogique, au niveau de mes grand-parents j’ai déjà deux branches qui se perdent, car deux d’entre eux sont des enfants de la Ddass. Donc j’ai vite abandonné la généalogie. Par contre je m’intéresse beaucoup aux vieux métiers d’autrefois et aux danses et musiques traditionnelles de ma région. L’histoire du costume me passionne aussi. Mais je m’y intéresse davantage par goût que par héritage. » Adèle

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